Global Management

Nous vivons dans un moment clé de l'économie ou les transformations économiques et politiques sont importantes. Il est donc nécessaire de rappeler quels sont les enjeux majeurs de ces 50 années à venir notamment en termes de production industrielle et en termes de position de leader des grandes entreprises telle qu’Airbus.

Les mutations du système sont provoquées très certainement par les évolutions démographiques, spatiales et économiques. Par exemple en Europe on est arrivé à un moment de rupture ou un grand nombre de marché dans la distribution notamment, est arrivé à un stade de maturité. Il est crucial de déterminer un nouvel ensemble d'axes stratégiques d'investissements qui est centralisé sur un processus d'innovation associé au progrès technique. Les pouvoirs publics doit impérativement agir dans le but de restructurer la politique budgétaire afin d'aller dans le sens des évolutions c'est-à-dire favoriser le développement des entreprises et diminuer drastiquement par 2 voir 3 les dépenses sociales. Que se soit dans le cadre de la formation, du marché privé de l'emploi ou encore en termes de R&D, il faut être alerte et arrêter de financer une politique d’assistanat qui consiste à alimenter un chômage volontaire. Il faut ajouter également que certains pays comme la France sont plongés dans une certaine illusion provenant des médias qui se contentent de leur avidité à exploiter les informations dans le seul objectif de montrer des images qui peuvent provoquer.

Il faut donc se soucier véritablement des enjeux majeurs pour les 50 ans à venir. D’ailleurs dans la vidéo associée, sur la conférence de DAVOS, les hauts Responsables des entreprises et des pays le rappellent fort bien. Ce qui veut dire que les mutations des infrastructures économiques ne sont pas à prendre à la légère. Mais aussi l'émergence des marchés des pays asiatiques qui pratiquent pour certains une politique de dumping devient un problème qui est urgent de traiter. Il s'agit donc de mettre en exergue une véritable politique collective de business plan au niveau interne aux entreprises. Pourquoi ?

Dans un premier temps nous avons réussi à amortir le choc de la crise financière et on commence seulement à résorber les dettes accumulées liées aux différents produits toxiques comme les CDO sur les investissements des risques qui ont affectés le système comme les fonds de pensions ou encore le fond de retraite de la France. Il s'agit maintenant de poursuivre la dynamique actuelle, qui la restructuration pure et simple du système. Pour cela les business plan prennent tous leur importance dans l'élaboration des diagnostics des décisions à moyen terme. Plusieurs éléments :

• La conceptualisation d'une nouvelle base de données construite à partir des évolutions de la législation du travaille et de la fiscalité. Il s’agit de mettre en place un cadre réglementaire moins lourd et plus avantageux pour les entreprises.
• Mettre en œuvre des décisions qui permettent de contrer la concurrence asiatique en pratiquant une politique de compétitivité hors prix en gagnant davantage en qualité de production et de SAV. C’est aussi de prendre des décisions collectives entre les différents acteurs clés du développement économique.
• Protéger la connaissance c'est protéger notre cœur industriel. Cest une condition essentielle dans le maintien du développement durable des entreprises et dans la perspective de gagner de nouvelles parts de marché.
• Enfin il faut conduire le changement et déployer au fur et mesure des outils de gestion plus efficaces, plus simple qui permettent de mieux anticiper les scénarios pour développer une vraie cohésion en gagnant d’une part l’adhésion des actifs et d’autres part cela permettra de gagner en flexibilité.

Il est donc fondamental de favoriser une politique dynamique qui allie investissements et innovation. Ce sont les clés du développement durable qui permettront de s'adapter à la nouvelle ère bancaire et bientôt à la nouvelle ère industrielle. Parce que le retard lié à la compétitivité provient d’un manque de flexibilité. Ce qui fait que l’on a l’impression que notre main d’œuvre en France est trop chère. Mais en réalité en gagnant davantage la fidélité des actifs, en valorisant un entreprenariat accompagné et solidaire alors on mettra en place les conditions adaptées aux mutations. Dans un second temps cela permettra de favoriser une politique de flexibilité interne pour développer la polyvalence et l’efficacité. Le tout accompagné par un fort niveau de productivité. Au final on observera une diminution nette des couts de production du fait de l’efficacité de la production. En protégeant aussi la connaissance on protègera le savoir-faire. Donc toutes ces conditions sont nécessaires avant toutes choses afin de rétablir une dynamique de croissance !

Thomas B