Global Management

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L’après-pétrole en marche …

 

Depuis 2009 le cours du BRENT ne cesse d’augmenter, il a été multiplié par 3 pour atteindre un pic de 128,37 USD au premier mars. Plusieurs raisons à cette bonne tenue proviennent d’abord des tensions au Moyen Orient notamment entre l’Iran et l’Israël affectant la production de pétrole. L’Iran est le 4ème producteur mondial avec 4 030,7 milliers de barils par jours. Il est également le deuxième exportateur de l’OPEP ce qui leur confère un pouvoir de décisions sur les exportations avec un poids 990 milliards USD dans l’économie. Mais suite aux sanctions de la communauté mondiale en 2012 la production est retombée à 800 000 barils par jours. De ce fait la pression sur le pétrole est à la hausse. Parallèlement il y a les Etats Unis qui sont dans l’ère de la Révolution du gaz de schiste qui leur permettra en 2015 d’obtenir l’indépendance énergétique du gaz. L’ordre mondial sera donc bouleverser, entrainant très probablement une chute des cours aux alentours des 80-100 USD.  On estime que la production diminue en moyenne de 5% par ans. Le cours se maintiendra néanmoins à la ligne des 80-100 USD au vu du cout marginal des champs lié à la production  située dans des zones sensibles et difficiles d’accès notamment les offshores. Notamment au large des côtes de la Guyane ou les groupes Tullow Oil, Total et Shell y exploitent des gisements à 6000 mètres sous la surface. Les. Une journée d’extraction représente un cout estimé à environ 750 000 euros. Malgré la transition énergétique le pétrole aura encore de belles années. Tandis qu’en Europe le pétrole est en marche vers l’avenir. De nombreux projets d’oléoducs sont en construction financer par des entreprises comme la Company Sukhoil, ou les entreprises comme EDF qui prennent des participations. Egalement en Russie le Président Poutine a lancé un vaste plan de rénovation des infrastructures pétrolières notamment en Antarctique et en Sibérie. Actuellement la Russie dispose d’une capacité d’exportation par voie des oléoducs considérable vers l’Europe occidentale et vers l’Asie. Par exemple en Sibérie grâce à l’oléoduc ESPO et aux tarifs réduit de la société de transit ASTANA, la capacité d’exportation devrait passer à 30 millions de tonnes par ans à lui seul. Par la suite de nombreux projets sont en cours par Transneft le principal opérateur russe des oléoducs. Le marché européen risque donc d’être chamboulé mais ces projets sont essentiels pour amortir le choc de la transition énergétique.

 

Thomas B



11/01/2013
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